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L'INCROYABLE DÉFAITE DE GEOFFROY GUICHARD DU 21 MAI 1975

 

Qualifiés pour la demi-finale de coupe de France après avoir atteint la demi-finale de coupe d’Europe, les Verts sont quasiment assurés d’accomplir une saison de rêve. A deux journées de la fin du championnat 1974-1975, il leur manque un seul point pour être sacrés champions de France. La venue des Bastiais semble être l’occasion idéale de clore le suspens…

C’est sous un orage torrentiel que le coup d’envoi est donné. Les Verts sont déterminés mais face à eux, les Bastiais entendent vendre chèrement leur peau. Sur une pelouse glissante, ils maîtrisent parfaitement les assauts stéphanois, et se montrent même dangereux en contre-attaques.

A la douzième minute, c’est le coup de théâtre : sur un centre de Broissart, Vergnes réussit une pichenette et trompe Curkovic. Bastia mène 1-0, ce qui a le don d’exaspérer les Verts. Ils se ruent à l’assaut des buts gardés par Weller mais le gardien corse, en état de grâce, parvient à garder sa cage inviolée jusqu’au repos. Le public, qui a courageusement bravé l’intempérie pour assister au sacre de ses favoris est déçu, mais l’espoir demeure.

A la reprise, les Verts reprennent leur domination mais se montrent toujours aussi brouillons. Les Bastiais ne se démontent pas et développent des contre-attaques de plus en plus dangereuses. A la soixante-dixième minute, ils obtiennent un corner tiré par Broissart, pour la tête de Neumann qui double la marque !

2-0 à vingt minutes de la fin, sous une pluie qui redouble : les affaires sont mal engagées… Qu’à cela ne tienne, les Verts se ruent une nouvelle fois à l’attaque et soudain, à dix minutes du coup de sifflet final… panne de courant ! Les projecteurs ont cédé sous l’orage, et le stade se trouve plongé dans l’obscurité !

Les deux équipes rentrent au vestiaire en attendant que l’incident soit réparé. Que se passe-t-il, durant ces vingt-cinq minutes d’intimité entre Robert Herbin et ses joueurs ? Quels mots invente-t-il afin de les persuader que tout est encore possible ?

Le jeu reprend et l’équipe est transformée. Soixante secondes plus tard, le public sourit à nouveau : Synaeghel vient de réduire le score. A la quatre-vingt troisième minute, les spectateurs sont en folie : Piazza, de la tête, vient d’égaliser. Mais ils n’ont encore rien vu : deux minutes plus tard, c’est au tour de Repellini de propulser le ballon au fond des filets ! Face à des Bastiais médusés, les Verts ont une nouvelle fois rétabli une situation désespérée. Ils peuvent fêter leur huitième titre de champion de France, quand à nous nous repartons une main devant une main derriere .

 


12/11/2011
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